Van Gogh,

la Chambre de Vincent à Arles

 

 

 

 

 

 

 

 

L'œuvre, composée lors du séjour arlésien du peintre (février 1888-mars 1889), témoigne de la fascination de Van Gogh devant les couleurs chaudes et les lumières éblouissantes du Midi.

Vincent Van Gogh, la Chambre de Vincent à Arles, 1889. Huile sur toile, 56,5 × 74 cm. Musée d'Orsay, Paris.

 

 

On peut observer en premier lieu l’harmonie des couleurs gérées en deux groupes liés par la couverture rouge, effectivement soit on additionne en mélange optique rouge + jaune = orange complémentaire du fond bleuté,ou soit pour atteindre le maximum d’harmonie mélange optique bleu + rouge = violet complémentaire de toute les surfaces jaunes en précisant que la règle de valeur lumière est respectée car le jaune occupe une place  a peu près 3 fois moins importante que les surfaces violettes ,on peut aussi voir les taches bleu et orangé pour renforcer les  premiers plans du parquet et voir  les gradations monochromatiques :  jaune ,orange ,marron et bleu clair ,bleu moyen ,violet en palette tronquée,l’usage des couleurs primaires jaune, rouge, bleu pour une grande lisibilité,les reflets vert tertiaire en fin de parquet  et  le vert  lime dans tous les tons  surtout dans l’arrière plan fenêtre et carreaux  ( vert couleur la mieux perçues par l’être humain  )en plus de toutes ces astuces on peut aussi remarquer une base imprimatura en sous couche sous toute la surface de l’œuvre.

 

 

 

 

 

 

Pour la composition et le placement des éléments, le travail est identique au montage de la Joconde de Leonard de Vinci tout est construit sur le nombre d’Or et lignes de forces à gauche, en plein sur le centre visuel en composition étoilée suivant la perspective, les lignes de forces soutiennent : le lit, la petite chaise du fond, la chaise du devant, les quatre tableaux  coté droit, les deux portes droite et gauche et une partie du parquet.

Tous les éléments sont en  opposition, ils  sont au nombre de 15 /3 = 5 groupe de 3, tout est en composition ouverte. 

 

 

 

 

 

 

La double lecture en Z est réellement efficace :sur le fond horizontalité de la fenêtre des tableaux et des deux clous fixent la première ligne ,puis pour le coté droit on descend aisément par le biais du cadre  de la couverture rouge  des deux chaise et table  jusqu'à l’avant plan marqué ou par le coté gauche :par le biais du chiffon pendu ,de la table ,la petite chaise,la couverture rouge , le lit pour arriver au parquet marqué, dans ces deux cas c’est toujours la majorité qui l’emporte : il suffit de voir plusieurs  éléments avec peu près les mêmes pentes pour suivre une pente globale,on peut aussi  voir que le placement de la fenêtre en vert lime cernée de noir sur le nombre d’Or  en haut à gauche  offre obligatoirement  une sortie personnelle sur l’imaginaire ,de toute façon les 2 portes droite et gauche et la fenêtre libèrent l’espace réduit de la pièce