Millet, Jean-François 1 montage
Van Gogh, Vincent 2montage











Millet, Jean-François (1814-1875), peintre, pastelliste, dessinateur et graveur français, célèbre pour ses scènes paysannes empreintes de solennité et de recueillement.


Né à Gréville (Manche) Jean-François Millet entreprend des études à Cherbourg, puis s'installe à Paris où il fréquente l'atelier de Paul Delaroche. D'abord portraitiste (Pauline Ono, 1841, musée de Cherbourg), il peint également des scènes bucoliques dans la tradition du Corrège et de Prud'hon. Marqué par la révolution de 1848, Millet s'intéresse davantage à l'homme du peuple. C'est à ce moment que les paysans commencent à prendre une place primordiale dans son œuvre. Vers 1849, il rejoint l'école de Barbizon. Là, il peint quelques-unes de ses œuvres les plus connues qui représentent des paysans travaillant aux champs : les Glaneuses (1857) et l'Angélus (1857-1859, musée d'Orsay, Paris) ; le Semeur (1850) et les Planteurs de pommes de terre (1862, musée des Beaux-Arts, Boston). Ses formes prennent une monumentalité statique où se lit l'influence classique. D'abord critiquée pour le caractère social et trop solennel de ses sujets, son œuvre s'oriente, à partir de 1860, vers la peinture de paysage et des compositions plus aérées (le Printemps, 1873, musée d'Orsay, Paris), qui lui valent une renommée internationale.



Van Gogh, Vincent (1853-1890), peintre néerlandais, qui apparaît comme un précurseur des fauves et surtout de l’expressionnisme par son usage arbitraire de la couleur

Dans ses premières œuvres, des études de paysages, Vincent Van Gogh s’inspire beaucoup du travail de Jean-François Millet. Il peint des natures mortes ou les paysans et les gens simples qu’il rencontre, comme les Mangeurs de pommes de terre (1885, Rijksmuseum, Amsterdam). Sa maîtresse Sien, prostituée alcoolique et enceinte, devient ainsi l’un de ses modèles. Sombres et presque monochromes, ces œuvres expriment avec rudesse la pauvreté et la misère de ces mineurs auxquels Van Gogh s’attache avec ferveur et exaltation.






Curieuse ressemblance entre les deux œuvres, on peut constater avec une critique constructive que la première œuvre est trop froide sans avant plan et la second trop chaude sans arrière plan











Avec l’avant plan de millet on remarque un contraste, mais ce n’est pas logique les plans chauds et froids sont inversés






Avec l’avant plan de Van Gogh et l’arrière plan de millet on revient sur une meilleur composition

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